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Alela Diane à l'Olympia - Olle Nyman et Matt Bauer en première partie

2 Juin 2009 - Photos : Pascal Codron

    En Février dernier, Alela Diane a sorti son deuxième album. To Be Still (Fargo) a largement confirmé les promesses de The Pirate's Gospel, un premier essai sorti chez nous en 2007. Après avoir rempli le Bataclan au mois d'Avril, Alela Diane revient en France pour une belle série de concerts. Ce soir, elle est à l'Olympia mais elle participera également aux nombreux festivals de l'été avec, entre autres, Les Eurockeennes, Les Vieilles Charrues ou encore Solidays... Elle a amené dans ses bagages son vieux complice Matt Bauer qui l'accompagne au banjo et que l'on verra en première partie. Une première partie qu'il partagera avec le Suédois Olle Nyman, une toute nouvelle recrue du label Fargo.

Alela Diane à l'Olympia
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C'est donc Matt Bauer qui a l'honneur d'ouvrir la soirée. L'américain originaire du Kentucky a sorti son troisième album en Janvier dernier. The Island Moved In The Storm est un disque gorgé de ballades folk mélancoliques et hantées par son instrument de prédilection, le banjo. Seul sur scène, accompagné d'une guitare acoustique ou de son banjo, il va nous jouer six titres principalement extraits de son dernier opus. Son set est court (à peine 30 minutes) mais permet de se faire une idée de son univers.

Matt Bauer chante la nature, les balades dans les bois où l'on peut croiser chevreuils et chevaux sauvages, les petits plaisirs d'une vie simple... On aura retenu "Rose and Vine" chanté en ouverture et bien applaudi par le public, "Blacksnake In The Carport" et son long final instrumental qui nous prouve que le banjo peut sonner terriblement mélancolique et "Don’t Let me Out" qui clôt sa prestation. A noter aussi, un duo avec Alela Diane ovationné par l'Olympia.

Place ensuite à Olle Nyman. Le jeune homme est Suédois et c'est la toute dernière signature du label Fargo (Alela Diane, Joseph Arthur, Alamo Race Track...). Il joue en trio ce soir, accompagné de son frère à la basse et de son meilleur ami (c'est lui qui le dit) à la guitare électrique. Olle Nyman vient juste de sortir Venture, son deuxième album.
Ceux qui ont assisté au dernier festival Fargo All-Stars à la Cigale le connaissent déjà. Pour les autres, Olle Nyman a 25 minutes pour convaincre. La première impression est plutôt favorable. Le jeune homme alterne morceaux rythmés teintés d'americana ("The Tower", "Heart & Soul", "Devil's Prey") et ballades country folk ("Before Too Long...", "Don't Let Those Bastards Reel You In") d'une voix de crooner élevé à la soul. Pour ce qui est de séduire, la mission semble accomplie si l'on en croit les ovations qui ponctuent certains morceaux. Un nom à retenir...

Il est 21h00, le public commence à s'impatienter un peu mais dans l'ensemble, l'ambiance est bon enfant. Alela Diane paraît enfin sur scène sous les acclamations d'un Olympia qui n'est pas loin d'avoir fait le plein. Elle est accompagnée de son père, tous deux sont à la guitare acoustique pour un premier titre très calme, "Lady Divine", extrait de To Be Still (Fargo). Le premier album d'Alela Diane, The Pirate's Gospel (Fargo, 2007) a reçu un accueil particulièrement chaleureux en France. Ce succès avait permis à l'américaine de Nevada City de passer en quelques mois de la petite salle de l’Européen à une Cigale pleine à craquer. C'était en Mars 2008. Aujourd'hui, ce deuxième album, To Be Still, confirme qu'Alela Diane est là pour durer. Tous les magazines sont unanimes, le renouveau du folk américain, c'est elle !
Alela Diane, qui n'en revient pas de se retrouver sur la mythique scène de l'Olympia ("it's really hard to believe" dit-elle) et qui a peut être peur que tout ceci ne soit qu'un rêve, a amené une partie de sa famille... Sa mère et sa grand-mère sont là, au balcon. Elles vivent en direct la réussite d'Alela et pourront ainsi témoigner que tout ceci est bien la réalité.

Après ce premier morceau dans l'intimité, Alela et son père sont rejoints par une choriste (Alina Hardin) et Matt Bauer au banjo pour l'excellent "Tired Feet". Plus tard encore, un bassiste et un batteur complèteront l'ensemble. La setlist est bien entendu bâtie autour de l'album récemment sorti qui sera intégralement joué. Du premier album, Alela Diane a retenu les titres que le public attend. Et, de fait, "The Rifle", "Oh My Mama" ou "The Pirate's Gospel" sont ovationnés dès que les premières notes de guitare retentissent.

Parmi les temps forts de ce concert, on retiendra "The Ocean" dédié à sa mère, "Take Us Back" chanté dans une salle qui a fait silence, un "Heart of Gold" repris à Neil Young et "The Pirate's Gospel" qui achève la soirée dans une belle ambiance. L'Olympia est debout et toute la salle assure la rythmique en tapant dans ses mains...

SLB

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Alela Diane à l'Olympia Alela Diane à l'Olympia

Alela Diane à l'Olympia Alela Diane à l'Olympia

Olle Nyman à l'Olympia Olle Nyman à l'Olympia

Matt Bauer à l'Olympia Matt Bauer à l'Olympia

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Alela Diane à l'Olympia - 2 Juin 2009 - Setlist

Lady Divine // Tired Feet // Tatted Lace // Dry Grass & Shadows // White As Diamonds // The Alder Trees //
To Be Still // Heart of Gold (reprise de Neil Young) // Every Path // My Brambles // The Ocean //
The Rifle // Oh My Mama // Take Us Back

Rappel :

Age Old Blue // The Pirate's Gospel