Lenny Kravitz passe régulièrement en France, le plus souvent dans les plus grandes salles telles le Zénith ou le PO Bercy. Ce soir, exceptionnellement, l'auteur compositeur américain se produit dans une salle aux dimensions plus humaines, donnant au concert de ce mercredi 5 mars un petit air de concert intimiste. Même si la Cigale, en configuration debout, accueille 1500 (heureuses) personnes venues assister au show de cet artiste charismatique.

It is Time for a Love Revolution, le nouvel album de Lenny Kravitz est sorti en Février 2008 chez Virgin et, c'est tout naturellement que le chanteur entame une tournée. Quand j'arrive vers 19h15 Boulevard Rochechouart (le concert commence vers 20h30!), je découvre une longue file d'attente : les fans souhaitant être le mieux placé possible, sont arrivés au plus tôt! Le concert affichant complet, l'ambiance est assurée pour ce soir!
Du reste, cela commence dès le hall de la Cigale. L'agitation des grands jours est palpable et la difficulté à se déplacer certaine... Déjà quelques photographes sont présents et attendent qu'on les autorise à pénétrer dans la salle.
Vers 20h30, l'autorisation d'accéder à la salle nous est donnée. C'est alors que je peux découvrir cette salle de la Cigale, pleine, aussi bien dans la fosse, qu'au balcon, les emplacements les mieux situés étant défendus contre toute nouvelle arrivée! La scène elle-même semble plus petite qu'à l'habitude, tant elle est encombrée de matériel.

Peu de temps après, alors que les lumières se font moins fortes, Lenny Kravitz fait son entrée, assisté de sept musiciens. Une section de trois cuivres (deux saxophonistes, un trompettiste), un bassiste, un batteur, un claviériste, et "Le Guitariste", Craig Ross!
Le set commence par un titre du nouvel album, "Bring it On". D'autres morceaux de It is Time for a Love Revolution seront joués : "I'll be Waiting", "Love Revolution". Dès le troisième morceau, "Always on the Run", c'est l'agitation générale, dans la fosse mais également au balcon, le public reprenant en coeur le refrain. Lenny Kravitz va superbement varier les effets : "Stillness of Heart" est interprété à la guitare acoustique avec Craig Ross. Sur "I'll be Waiting", l'américain se met au piano.
Beaucoup de titres vont être l'occasion de mettre en avant chacun des musiciens du groupe lors de solos : celui de Karl Denson pour "Let Love Rule", ceux de Craig Ross, dès "Always on the Run", nombreux et toujours époustouflants...

A partir de "Fly Away", Lenny Kravitz commence son bouquet final d'un concert conçu comme un feu d'artifice. Le public chante sur ce titre et les I want to fly away vont longtemps résonner au dessus de la fosse. Puis arrive "Let Love Rule", dans une version longue, inspirée, habitée par un Lenny Kravitz maître d'une salle qu'il tient par sa voix et son sens de la scène, par une succession de solos aussi. "Love Revolution", le tube du dernier album, est joué de façon bluesy, avec des parties improvisées par un Lenny Kravitz tour à tour à la guitare, à la basse, et à la batterie. Sur le rappel, "Are You Gonna Go My Way" voit le public invité à monter sur scène, et est un symbole de toute cette soirée : un Lenny Kravitz qui a su établir une grande complicité avec le public venu assister à son concert de ce soir.
L'américain reviendra à Paris le 30 Juin et le 2 Juillet au Zénith. Voila qui devrait satisfaire tout ceux qui auraient souhaité être à la Cigale et ceux qui y étaient aussi d'ailleurs!

PC

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