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Diving With Andy au Café de la Danse - Yules en première partie

9 Février 2010 - Photos : Pascal Codron

    Tout auréolé de sa récente nomination pour le prix Constantin 2009 et de son passage à Taratata la semaine dernière, le groupe Diving With Andy investit le Café de la Danse pour deux soirées consécutives. Personne ne s'en plaindra et surtout pas nous qui suivons la carrière du trio français depuis ses débuts. La première partie est assurée par Yules. Le lien entre Diving With Andy et Yules ? En dehors d'un amour des mélodies bien troussées, c'est du côté de Rémy Galichet qu'il faut chercher la connexion. C'est lui en effet qui se charge des arrangements de cordes sur plusieurs chansons du nouvel album de Yules...

Diving With Andy au Café de la Danse
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J'ai découvert Yules voici quelques années, en butinant sur MySpace. Conquise par les jolies mélodies de The Release, leur tout premier album, je me décide à les contacter début 2008 pour leur proposer de participer à nos compilations. Ils acceptent très gentiment de faire figurer "Carry On" sur French Zone Volume 4. Plus tard, je les croiserai à nouveau aux Eurockeennes 2008. C'est donc un grand plaisir de retrouver les frères Charret, ce soir au Café de la Danse, en ouverture de Diving With Andy.

Yules sortira son deuxième opus très bientôt. C'est donc l'occasion d'entendre, l'espace de trente petites minutes, quelques unes de leurs nouvelles chansons. Ainsi ce "Angel of Ice" de circonstance vu le froid polaire qui règne dans la salle ou ce "Absolute Believer" accompagné à la mandoline par Julien Perraudeau. Yules est en duo ce soir, juste Bertrand et Guillaume, les deux frères. Sans groupe, sans cordes, sans piano, il est difficile de traduire la beauté des orchestrations mises au point avec la plus grande méticulosité par le groupe. Cependant Yules parviendra à remporter l'adhésion du public et le groupe quittera la scène sur une belle ovation après "Forest Fire", une très chouette reprise de Lloyd Cole & The Commotions.

Pendant l'entracte, le public a continué d'arriver et le Café de la Danse n'est pas loin d'afficher complet. A 20h45, extinction des feux... La salle est plongée dans le noir puis le groupe arrive sur scène.
Pour ce premier titre, "The Waltz", toujours aussi sensuel et tiré de leur premier album, Diving With Andy est en trio, histoire de rappeler, mine de rien, que Diving With Andy, c'est Juliette Paquereau, Rémy Galichet et Julien Perraudeau.

Après cette entrée en matière intimiste, le trio est rejoint par le guitariste Vincent Brulin, déjà à leurs côtés à l'Alhambra en Juin dernier, et par le batteur Emiliano Tori. Encore un titre du premier album avec "Balancing My Head", mélancolique à souhait, puis on passe au tout nouvel opus, un Sugar Sugar qui a valu au groupe une nomination toute méritée au prix Constantin 2009. "Colour-Blind" démarre comme une petite histoire que l'on se raconterait entre amis pour évoluer vers une ballade chaloupée, un style quasiment devenu la marque de fabrique du groupe. C'est d'ailleurs peut-être pour éviter de se retrouver avec une étiquette trop difficile à décoller par la suite que Diving With Andy a su introduire des morceaux se démarquant clairement de la pop nostalgique dans Sugar Sugar.

Le génial "Kate Weal, Johnny Call & Mr Rose" fait partie de ces nouveautés dans l'univers du groupe. Plus endiablé encore que sur disque, le morceau imprime un rythme frénétique, une impression renforcée par l'éclairage stroboscopique qui l'accompagne. Le titre a pris de l'ampleur par rapport au concert de l'Alhambra. C'est d'ailleurs toute la prestation du groupe qui a évolué depuis le mois de Juin. Le set est beaucoup plus rock
avec des titres qui atteignent une sacrée dimension en live. On a cité "Kate Weal..." mais "Where Does It Lead", "You Don't Have To Cry" ou "Nether Town" sont également très impressionnants dans leurs nouveaux vêtements de scène. "Where Does it Lead" n'a pas son pareil pour instaurer un climat étouffant de film noir. L'angoisse montant au fur et à mesure du morceau est quasi palpable. "Nether Town", qui arrive en fin de set est, quant à lui, méconnaissable. Son démarrage tranquille et lascif cache une montée en puissance vers un final apocalyptique toutes guitares saturées. Le public apprécie et le morceau sera ovationné avant la fin !

Au menu du rappel, "Utterly Bewildering", joué par Juliette en solo au piano, "Fifty Ways To Leave Your Lover" en duo avec Yules et, enfin, "Sugar Sugar" bissé mais dans une version inédite et assez drôle. Pour aider la salle à participer, les paroles ont été imprimées sur des feuilles que Vincent Brulin est chargé de faire défiler. Au départ, le rythme est assez lent pour que tout le monde puisse apprendre le texte puis tout s'accélère... Pagaille et fous rires garantis ! Diving With Andy quittera la scène sous une grosse ovation qui fait plaisir à entendre. Rien à redire, ce fut vraiment une très belle soirée.

SLB


Site de Diving With Andy
Site de Yules



Diving With Andy au Café de la Danse Diving With Andy au Café de la Danse

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Yules au Café de la Danse Yules au Café de la Danse

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Diving With Andy au Café de la Danse - 9 Février 2010 - Setlist

The Waltz // Balancing My Head // Colour-Blind // Kate Weal, Johnny Call & Mr Rose // Merry Dance //
Silly Lulu // Anna May // Andrew // Sugar Sugar // Finale // October in May // Where Does It Lead //
The Greatest Stories // Wishing I Could Taste Him // You Don't Have To Cry // Nether Town

Rappel : Utterly Bewildering // Fifty Ways To Leave Your Lover // Sugar Sugar