Soma ou quatre garçons voyant leur vie en rock... Un nom qui résonne comme un hommage aux Smashing Pumpkins, ces grands frères en qui l'on se rêve lorsqu'on traîne encore au lycée. Et puis, finalement, ce groupe on le monte et on commence à écumer les scènes. Le temps passe, on prend de l'assurance, les compos tiennent la route et on pense à sortir un album. Ce premier disque, Jewel and the Orchestra, il est presque bouclé. Il sortira début 2010. Mais auparavant, ce EP éponyme, arrive en éclaireur. L'occasion pour le groupe de prendre la température. L'occasion pour nous de découvrir, à travers les cinq morceaux proposés, un groupe qui devrait avoir de beaux jours devant lui... Ah oui, j'allais oublier, Soma chante en anglais mais ça va de soi.

Un premier titre comme un direct au foie... Imparable et qui vous laisse KO. "Get Down" est de ces rock rageurs aux guitares postées comme des sentinelles tueuses. Efficace comme tout ! "Funeral Party" et "20 Minutes", un rythme rock pour des morceaux viscéralement pop et incroyablement dansants. On jubile... Enfin, "Vanity", doux comme une caresse avec cette voix qui vous chavire, prouve que Soma n'est pas qu'une machine à décocher des titres à 100 à l'heure mais sait aussi prendre le temps de fignoler de sacrées mélodies. Dernières précisions, le groupe a tenu à enregistrer son premier album en analogique. La prise de son a donc eu lieu au studio Black Box d'Angers (Last Shadow Puppets, Klaxons, dEUS, Deportivo...) sous la houlette d'Antoine Gaillet. Quant au mixage, il a eu lieu à Los Angeles et c'est Dave Sardy (producteur, entre autres, de Cold War Kids, Oasis, Dandy Warhols...) qui s'en est chargé. Ce dernier point a son importance car Dave Sardy n'avait, jusqu'à présent, jamais accepté de travailler avec un groupe français...

Un premier EP réjouissant qui nous fait soupirer "vivement 2010" !